Enigmes criminelles, meurtres sans assassins, génies maléfiques : Conan Doyle, lui-même marin dans sa jeunesse, met son talent inégalé au service de la littérature maritime
On le sait peu, sir Arthur Conan Doyle avait commencé sa carrière comme médecin à bord d'un navire baleinier puis d'un cargo mixte le long des côtes d'Afrique. Il n'oublia jamais ces aventures vécues côte à côte avec de simples matelots et des capitaines téméraires. Il en a tiré douze récits réunis en deux recueils - Contes de pirates et Contes de la haute mer. Ils étaient restés peu connus surtout en raison de leur traduction en français, dépassée et peu respectueuse de l'univers marin. Cette nouvelle traduction, à la fois moderne et maritimement irréprochable, restitue ce qu'on aime le mieux en Conan Doyle : son art de suggérer une atmosphère terrifiante en quelques phrases, de nouer une énigme apparemment inextricable, de la dénouer avec une logique qui laisse admiratif. On découvre alors que la mer offre le plus inquiétant des décors, le bateau le plus angoissant des huis-clos, et le monde des pirates les plus fascinants des meurtriers.